Ces recommandations sont contenues dans deux rapports qui viennent d’être publiés sous forme d’étude et de note politique se focalisant sur le Maroc et la Tunisie, les deux pays méditerranéens qui ont le plus mis en avant des mesures de type SFN dans leur CDN.

L’étude, intitulée : ‘Mise en œuvre des SFN (solutions fondées sur la nature) dans les politiques climat : enjeux pour la biodiversité - Premières leçons du Maroc et de la Tunisie’, identifie dans un premier lieux les actions assimilables à des SFN contenues dans les CDN du Maroc et de la Tunisie et les classe en trois types (selon le degré d’ambition en termes de protection de la biodiversité), qui sont ensuite analysée. L’étude propose également une analyse du potentiel et des risques des SFN pour la biodiversité et fournit cinq recommandations pour orienter la mise en œuvre des SFN contenues dans les CDN.

La note politique, intitulée : ‘Mise en œuvre des solutions fondées sur la nature dans les politiques climat : enjeux pour la biodiversité - Premières leçons du Maroc et de la Tunisie’, quant à elle, fournit des recommandations à partir des exemples du Maroc et de la Tunisie, qui ont une portée plus générale pour les pays souhaitant mobiliser les écosystèmes dans leurs stratégies climatiques et y trouver des synergies avec leurs politiques de conservation de la biodiversité.

Pour les deux institutions, la prochaine étape de ce processus est de construire et de soutenir des task forces nationales pour une mise en œuvre intersectorielle, dans l’administration comme dans la société civile, afin d’assurer que les enjeux en termes de biodiversité sont pris en compte tout au long de la mise en oeuvre des CDN.

Des résumés des rapports sont disponibles ici.

Pour plus d’information : Lourdes Lazaro