Communiqué de presse | 06 Oct, 2008

La Liste Rouge de l’UICN révèle la crise d’extinction des mammifères

Barcelone, Espagne, 6 octobre, 2008 (UICN) – L’évaluation la plus complète jamais réalisée des mammifères de la planète confirme la crise d’extinction : une espèce sur quatre est en danger de disparition, d’après la Liste Rouge de l’UICN des espèces menacées™ qui a été dévoilée lors du Congrès mondial de la nature de l’IUCN à Barcelone, Espagne.

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Photo: Antonio Ribas / Iberian Lynx Ex-situ Conservation Programme

La nouvelle évaluation mondiale des mammifères indique qu’au moins 1141 espèces sur les 5487 mammifères de la planète sont menacées d’extinction. Au moins 76 mammifères se sont éteints depuis l’an 1500. Cependant, les résultats montrent aussi que les efforts de conservation peuvent inverser la situation d’espèces proches de l’extinction : 5 % des mammifères actuellement menacés montrent des signes de rétablissement à l’état sauvage.

« Au cours de notre vie, des centaines d’espèces pourraient disparaître en raison de nos propres actions, ce qui constitue un signe alarmant sur l’état des écosystèmes où elles vivent », indique Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN. « Nous devons établir des objectifs précis pour l’avenir afin d’inverser la tendance et éviter de laisser comme héritage la disparition d’un grand nombre de nos parents les plus proches ».

La situation réelle pourrait être bien pire, puisque 836 mammifères sont classés dans la catégorie « données insuffisantes ». Des informations plus approfondies pourraient faire état de menaces pour un nombre plus élevé d’espèces.

« En réalité, le nombre de mammifères menacés pourrait atteindre 36 %”, indique Jan Schipper, de Conservation International, auteur principal d’un article à paraître dans Science. « Ceci indique que des actions de conservation étayées par la recherche devraient être clairement prioritaires à l’avenir, non seulement pour améliorer les données et évaluer les dangers relatifs à ces espèces mal connues, mais aussi pour explorer des moyens permettant de restaurer des espèces et des populations menacées. »

Les résultats indiquent que 188 mammifères se trouvent dans la catégorie la plus menacée – en danger critique d’extinction – parmi lesquels le lynx ibérique (Lynx pardinus), dont la population ne comprend que 84 à 143 adultes et continue de décliner en raison de la raréfaction de sa proie principale, le lapin européen (Oryctolagus cuniculus).

Le cerf du père David (Elaphurus davidianus) d’origine chinoise, est classé dans la catégorie « éteint à l’état sauvage ». Cependant, les populations vivant en captivité et en semi-captivité se sont accrues depuis quelques années et il se peut que l’on puisse procéder dans un proche avenir à une réintroduction dans la nature. Il est peut-être trop tard, en revanche, pour sauver les 29 espèces additionnelles classées « en danger critique d’extinction, peut-être éteintes », parmi lesquelles le petit hutia de Cuba (Mesocapromys sanfelipensis), qui n’a pas été observé depuis près de 40 ans.

Près de 450 espèces de mammifères sont classées « en danger », dont le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii), passé de la catégorie « préoccupation mineure » à « en danger » après un déclin de plus de 60% de sa population mondiale dans la dernière décennie en raison d’une tumeur cancéreuse faciale transmissible et fatale.

Le chat viverrin ou chat pêcheur (Prionailurus viverrinus), qui vit en Asie du sud-est, est passé de « vulnérable » à « en danger » à cause de la destruction d’habitats dans les zones humides. Le phoque de la Caspienne (Pusa caspica) est également passé de « vulnérable » à « en danger ». Sa population a diminué de 90 % depuis un siècle et continue de décroître, en raison d’une chasse non durable et de la dégradation des habitats.

La destruction et la dégradation des habitats touchent 40 % des mammifères de la planète. Le phénomène est plus grave en Amérique Centrale et du Sud, en Afrique Orientale et Centrale, à Madagascar et en Asie du Sud et du Sud-est. Les prélèvements excessifs contibuent à la disparition des grands mammifères, en Asie du Sud-est, mais aussi dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud.

Le sengi à face grise ou musaraigne-éléphant (Rhynchocyon udzungwensis) n’a été observé que dans deux forêts des monts Udzungwa en Tanzanie. Toutes deux sont intégralement protégées mais elles sont vulnérables aux incendies. L’espèce, décrite pour la première fois cette année, a été classée dans la catégorie « vulnérable ».

Malgré tout, il y a également des bonnes nouvelles. L’évaluation mondiale des mammifères montre que des espèces peuvent se rétablir grâce à des efforts concertés de conservation. Le putois à pieds noirs (Mustela nigripes) est passé d’ « éteint à l’état sauvage » à « en danger », après une réintroduction réussie par le Fish and Wildlife Service des Etats-Unis dans huit Etats de l’ouest américain et au Mexique entre 1991 et 2008. De même, le cheval sauvage (Equus ferus) est passé d’ « éteint à l’état sauvage » à « en danger critique d’extinction » cette année, après des réintroductions réussies en Mongolie depuis le début des années 1990.

L’éléphant d’Afrique (Loxodonta africana) est passé de « vulnérable » à « quasi menacé », quoique son statut varie considérablement à l’intérieur de son aire de répartition. Cette évolution reflète l’accroissement actuel de populations importantes d’Afrique australe et orientale, qui se poursuit. Cet accroissement compense les éventuels déclins pouvant se produire ailleurs.

« Plus nous attendons, plus cela coûtera cher de prévenir des extinctions futures », indique Jane Smart, Directrice du Programme des espèces de l’UICN. « A l’heure actuelle nous savons quelles espèces sont menacées, quelles sont les menaces et où elles se trouvent ; nous n’avons plus d’excuses pour regarder en spectateurs sans rien faire ».

Le projet d’évaluation des mammifères de la planète a été réalisé avec l’aide de plus de 1800 scientifiques de plus de 130 pays. Il a été rendu possible par le travail bénévole des groupes de spécialistes de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN et par des collaborations entre des institutions et des universités de premier plan, notamment Conservation International, la Sapienza Università di Roma, l’Université de l’Etat de l’Arizona, l’Université du Texas A&M, l’Université de Viriginie et la Société zoologique de Londres.

Les mammifères ne sont pas les seuls

Au total, la Liste Rouge de l’UICN comprend maintenant 44 838 espèces, dont 16 928 sont menacées d’extinction (38 %). Parmi ces dernières, 3 246 se trouvent dans la catégorie la plus menacée, « en danger critique d’extinction », 4 770 sont « en danger » et 8 912 « vulnérables » à l’extinction.

De nouveaux groupes d’espèces sont apparus sur la Liste Rouge de l’UICN pour la première fois, accroissant ainsi la diversité et la richesse des informations. Les mygales indiennes, très prisées par les collectionneurs et menacées par le commerce international d’animaux de compagnie, font leur première apparition sur la Liste Rouge de l’UICN. Elles sont confrontées à la perte d’habitats en raison de l’urbanisation et de la construction de routes. Ainsi, la mygale ornementale de Rameshwaram (Poecilotheria hanumavilasumica), est classée en danger critique d’extinction, car son habitat naturel est presque totalement détruit.

Pour la première fois, la totalité des 161 espèces de mérou ont été évaluées, parmi lesquelles 20 sont menacées d’extinction. Le mérou corallien ou mérou à queue carrée (Plectropomus areolatus) vivant dans les récifs coralliens de la région indo-pacifique, se trouve maintenant dans la catégorie « vulnérable ». Très prisé pour sa chair, ce mérou est surpêché sur ses sites de frai, une menace importante pour de nombreuses espèces de mérou.

Les amphibiens sont aussi confrontés à une crise d’extinction : 366 espèces ont été ajoutées à la Liste Rouge de l’UICN cette année. 1 983 espèces, soit 32 %, sont maintenant en danger ou éteintes. Au Costa Rica, le crapaud de Holdridge (Incilius holdridgei), une espèce endémique, est passé de « en danger critique d’extinction » à « éteint ». Malgré des études très poussées, il n’a pas été observé depuis 1986.

Les nouveaux reptiles évalués cette année incluent le lézard géant de La Palma (Gallotia auaritae). Trouvé sur l’île de La Palma aux Canaries et considéré comme éteint depuis 500 ans, il a été redécouvert l’année dernière et se trouve maintenant « en danger critique d’extinction ». Le crocodile de Cuba (Crocodylus rhombifer), autrefois « en danger », est aussi maintenant « en danger critique d’extinction ». Sa population décline du fait de la chasse illicite pour sa viande et sa peau, utilisée pour la fabrication de vêtements.

Le Dow Jones de la biodiversité

L’indice Liste Rouge échantillonné (SRLI) est une nouvelle initiative de la Liste Rouge de l’UICN, mise au point en collaboration avec la Société zoologique de Londres. Elle va permettre une véritable révolution dans notre compréhension de l’état de conservation des espèces de la planète.

Cet outil tire un échantillon aléatoire d’espèces d’un groupe taxonomique donné pour calculer les tendances des risques d’extinction à l’intérieur de ce groupe, un peu comme un sondage des électeurs à la sortie des urnes permet de calculer les tendances du vote. Il est ainsi possible de suivre le destin de ces espèces, comme le Dow Jones suit l’évolution des marchés financiers.

Même si le nombre d’espèces couvertes par la Liste Rouge de l’UICN s’accroît chaque année, les évaluations étaient jusque-là généralement restreintes aux groupes les plus connus, notamment les oiseaux et les mammifères. De ce fait, jusqu’à présent, on connaissait le statut de conservation de moins de 4% de la biodiversité décrite de la planète .

Il n’est plus possible de continuer à fonder des décisions de conservation sur un sous-ensemble aussi restreint d’espèces. L’indice echantillonné SRLI, plus représentatif de la biodiversité mondiale, permet d’obtenir un aperçu plus complet de la situation.

« En matière de conservation, nous sommes en train de sortir des ténèbres de l’ignorance : nous n’avions de données que pour un sous-ensemble limité d’espèces », indique Jonathan Baillie, Directeur des programmes de conservation de la Société zoologique de Londres (ZSL). « A l’avenir, nous allons élargir nos connaissances à une plus grande variété de groupes d’espèces, ce qui permettra de conseiller et d’aider les décideurs d’une façon plus objective et plus représentative ».

Mis au point pour élargir les types d’espèces traités par la Liste Rouge de l’UICN, le SRLI utilise un échantillon d’au moins 1500 espèces de plusieurs groupes afin de déterminer les tendances en matière de risque d’extinction. Tous les oiseaux, les amphibiens et les mammifères ont déjà été évalués pour la Liste Rouge de l’UICN. Les premiers résultats du SRLI sont publiés cette année et incluent des espèces de reptiles, permettant d’obtenir un aperçu plus précis de la situation des vertébrés terrestres, ainsi que d’autres groupes moins connus, comme les crabes d’eau douce.

L’un des crabes d’eau douce récemment évalués, Afrithelphusa monodosa, vivant en Afrique de l’Ouest, était totalement inconnu des scientifiques jusqu’à une date très récente. Le premier spécimen vivant a été trouvé en 2005 ; il est classé « en danger » en raison des perturbations subies par les habitats et de la déforestation liée à l’agriculture dans les écosystèmes forestiers de la Haute-Guinée.

A l’avenir, le SRLI échantillonnera d’autres groupes moins connus : coléoptères, mollusques, champignons, lichens et un certain nombre d’espèces végétales (bryophytes, monocotylédones, dicotylédones). Dans les années à venir, ce nouvel outil, qui peut être considéré comme l’indice Dow Jones de la biodiversité, nous permettra d’obtenir un aperçu plus précis du statut de l’ensemble des espèces de la planète, au-delà des espèces à fourrure et à plumes.

« Avec le temps, grâce à la rigueur de ses méthodes, la Liste Rouge de l’UICN est devenue la « norme d’or internationale » pour le suivi du statut de conservation et des tendances des espèces, ainsi que des risques qui pèsent sur elles dans le monde entier », rappelle Holly Dublin, Présidente de la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) de l’UICN. « La CSE est la Commission la plus grande et la plus ancienne de l’UICN ; ses membres sont fiers d’avoir mis à la disposition du monde entier, grâce à leurs connaissances et à leurs compétences, un outil de conservation aussi extraordinaire ».

Pour aider l’UICN à lutter contre la crise de l’extinction, faites un don maintenant. http://cms.iucn.org/about/work/programmes/species/red_list/donate/index.cfm

Citations d’organisations partenaires
«Il n’y a pas d’autre outil de conservation aussi précieux que la Liste Rouge, qui met à la disposition des scientifiques et des décideurs un ensemble important d’informations, librement accessible au public, qui permet d’améliorer l’efficacité de notre action de conservation », indique Russell Mittermeier, président du Groupe de spécialistes des primates de l’UICN et président de Conservation International.

“Des données fiables sont indispensables à toute activité de planification de la conservation destinée à susciter des mesures de conservation effective pour les espèces et les sites les plus menacés » indique Luigi Boitani, professeur à la Sapienza Università di Roma. « Pour la première fois, des données fiables, fournies et validées par les meilleurs experts de la planète, montrent les tendances et les pressions sur la survie des espèces de mammifères. La tendance est particulièrement dramatique en Asie du Sud-est, où les activités humaines se développent fortement et la déforestation représente un problème grave »

“Cette évaluation fournit une base permettant de mesurer les effets de toutes les actions futures de conservation», dit Andrew Smith, Faculté des sciences biologiques, Université de l’Etat de l’Arizona. «Elle rassemble des données sur les mammifères de la planète dans une seule base de données structurée de façon à mettre en lumière les actions de conservation et elle est conçue comme un outil évolutif permettant d’incorporer des données et des tendances futures. Cet effort devrait donner plus de visibilité à la conservation des mammifères et de leurs habitats, pour le plus grand bien de l’ensemble de la biodiversité. »

«Exemple optimal de collaboration entre des chercheurs et des spécialistes de la conservation, cet outil recueille les données scientifiques les plus fiables sur le statut des mammifères de la planète et les met entre les mains des praticiens de la conservation sur le terrain. » Thomas Lacher, Département des sciences de la vie sauvage et de la pêche, Université du Texas A&M.

“Ce tableau très complet des sites et des situations souvent précaires des espèces de mammifères de la planète souligne notre besoin d’une meilleure connaissance des évolutions régionales, qui constituent un défi crucial pour la survie de ces créatures extraordinaires». Thomas C. Skalak, Vice-président chargé de la recherche, Université de Virginie.

Fin

Pour en savoir plus sur d’autres espèces recensées sur la Liste Rouge de l’UICN de cette année, veuillez aller à www.iucn.org/redlist et www.iucnredlist.org

Pour plus d’informations ou pour des entretiens, veuillez contacter :
Sarah Horsley, relations presse UICN, m +34 600 906 822, m +41 79 528 3486, courriel sarah.horsley@iucn.org
Carolin Wahnbaeck, relations presse UICN, m +34 600 919 620, m +41 79 858 87593, courriel carolin.wahnbaeck@iucn.org
Helen Boulden, Programme des espèces de l’UICN, m +34 600 906 742, courriel helen.boulden@iucn.org

Pour des photos haute résolution et des études de cas sur des espèces: www.iucn.org/redlist
Pour une vidéo de 2 minutes réalisée par Arkive (www.arkive.org): www.iucn.org/redlist

La Liste Rouge de l’UICN des Espèces Menacées classe les espèces en fonction de leur risque d’extinction. C’est une base de données en ligne qui permet de faire des recherches et comprend le statut mondial de 45 000 espèces, avec des informations à l’appui. Elle a essentiellement pour but de déterminer quelles espèces ont le plus besoin de mesures de conservation, de documenter leur situation et de fournir un indice de l’état de la biodiversité.

• Les catégories de menaces de la Liste Rouge de l’UICN sont les suivantes, par ordre décroissant :
o Eteint ou Eteint à l’état sauvage ;
o En danger critique d’extinction, En danger et Vulnérable : espèces menacées d’extinction à l’échelle mondiale ;
o Quasi menacé : espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée en l’absence de mesures de conservation spécifiques en cours ;
o Préoccupation mineure : espèce pour laquelle le risque d’extinction est faible ;
o Données insuffisantes : il n’y a pas eu d’évaluation parce qu’il n’y avait pas assez de données.
En danger critique d’extinction (peut-être éteint) n’est pas une nouvelle catégorie pour la Liste Rouge, mais un descriptif conçu pour les espèces en danger critique d’extinction qui sont, selon toute probabilité, déjà éteintes, mais dont l’extinction doit être confirmée (par exemple, si des études plus approfondies ne permettent pas de trouver le moindre individu).

• Les grands bilans de la Liste Rouge de l’UICN sont préparés tous les quatre ans. Les éditions précédentes ont été publiées en 1996, 2000 et 2004. L’analyse 2008 de la Liste Rouge de l’UICN des espèces menacées est accessible à l’adresse: www.iucn.org/redlist

Au sujet de l’UICN

L’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, aide le monde à trouver des solutions à nos défis les plus urgents en matière d’environnement et de développement, en soutenant la recherche scientifique, en gérant des projets partout dans le monde, et en réunissant des gouvernements, des ONG, les Nations unies, les conventions et les sociétés internationales afin de développer ensemble des politiques, des lois et de bonnes pratiques.

L’UICN, le plus ancien et le plus vaste réseau environnemental du monde, est une union démocratique de plus de 1 000 membres, gouvernements et ONG, et de près de 11.000 scientifiques bénévoles répartis dans plus de 150 pays. Le travail de l’UICN est soutenu par plus de 1 000 professionnels dans 60 pays et par des centaines de partenaires des secteurs publics et privés et des ONG dans le monde entier. Le siège de l’UICN est situé à Gland, près de Genève, en Suisse.

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A propos de la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) et du Programme des espèces de l’UICN

Avec 7 000 experts volontaires, la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) est la première de l’UICN pour le nombre de ses membres. La CSE conseille l’UICN et ses membres à propos d’une grande variété de questions scientifiques et techniques liées à la conservation des espèces ; sa mission consiste à sauvegarder l’avenir de la biodiversité. Elle a apporté une très importante contribution aux traités internationaux relatifs à la conservation de la biodiversité. www.iucn.org/ssc

Le Programme des espèces de l’UICN apporte son appui aux activités de la Commission de la sauvegarde des espèces et aux différents groupes de spécialistes, ainsi qu’à la mise en œuvre d’initiatives mondiales de conservation des espèces. Il fait partie du Secrétariat de l’UICN et il est géré depuis le siège international de Gland (Suisse). Le Programme des espèces comprend plusieurs unités techniques portant respectivement sur le commerce et l’utilisation des espèces, la Liste Rouge, les évaluations de la biodiversité d’eau douce (toutes basées à Cambridge, Royaume-Uni) et l’évaluation mondiale de la biodiversité (basée à Washington DC, Etats-Unis). www.iucn.org/ssc

A propos de Conservation International (CI)

Conservation International (CI) applique des innovations en matière scientifique, économique, politique et de participation des communautés afin de protéger les régions les plus riches de la planète en biodiversité animale et végétale, dans des hauts lieux de biodiversité, des zones naturelles à forte biodiversité et des écosystèmes marins importants. Basée à Washington DC (Etats-Unis), CI travaille dans plus de 40 pays situés sur quatre continents. Pour en savoir plus sur CI, visitez www.conservation.org


A propos de la Société zoologique de Londres (ZSL)

Fondée en 1826, la Société zoologique de Londres (ZSL) est une institution à but non lucratif agissant sur le plan international dans le domaine scientifique, de la conservation et de l’éducation; notre mission principale est la conservation des animaux et de leurs habitats. La ZSL gère le Zoo de Londres et le parc animalier de Whipsnade, mène à bien des recherches scientifiques à l’Institut de Zoologie et participe activement à des activités de conservation de terrain dans plus de 30 pays du monde entier. www.zsl.org