Artículo | 19 Jul, 2018

Les lauréats du concours "eau et environnement" connus

Le Partenariat pour la Gouvernance Environnementale (PAGE) en Afrique de l'Ouest, en collaboration avec le Partenariat mondial pour l'eau (GWP) en Afrique de l'Ouest ont rendu publics ce 18 juillet 2018 les résultats du concours "eau et environnement". Deux lauréats ont été retenus

le premier prix est revenu à M. Abdou Karim SAWADOGO du Burkina Faso, pour son reportage intitulé « Le lac Boukou à Bourzanga- un poumon économique menacé d’asphyxie » publié dans le quotidien l'Observateur Paalga du 29 mai 2018. Le Lac Boukou, un des importants réservoirs d'eau naturelle du Burkina Faso, fait vivre des milliers de maraichers et constitue un poumon écologique et le fleuron économique de Bourzanga, la plus grande commune rurale de la province du Bam. Au regard de son rôle irremplaçable dans l'épanouissement socio-économique, les ancêtres de la localité l'ont nommé Boukou, qui veut dire en langue locale Kouroumba  : " Mes enfants sont sauvés".

Toutefois ce patrimoine souffre de son anonymat car rarement sous les feux des projecteurs, il ne fait pas parti des thèmes favoris dans les discours politiques.  Son "malheur", c'est d'être dans la même province que le plus grand lac du pays, le Bam.

En plus de cet oubli, ce lac souffre d'une forte pression anthropique qui s'exerce sur lui à cause d'une démographie galopante dans la localité. Le reportage a donc pour but d'attirer l'attention des autorités sur les menaces qui pèsent sur la ressource et encourager la promotion de la GIRE pour sauver Boukou.

Le deuxième prix est revenu à M. Constant TONAKPA du Bénin pour sa caricature intitulée « La mangrove au secours de nos berges » publiée le 31 Mai 2018 en page 9 du n° 5342 du quotidien LE MATINAL.

Selon, l’auteur l’œuvre a été réalisée pour encourager les lecteurs du journal à la protection des berges des cours d’eau principalement les marais maritimes en plantant des arbres en cette veille du 1er juin ‘’journée nationale de l’arbre au Bénin’’. Ces arbres plantés sur les berges formeront la mangrove pour favoriser le développement de toutes les ressources vivantes aquatiques qui utilisent cet écosystème appelé mangrove comme lieu de ponte des œufs ou abri.

La plantation de ces arbres assure la restauration des berges et permet de remplacer les mauvaises pratiques précédemment observées à savoir la culture des champs au bord des cours d’eau, une pratique qui favorise l’ensablement des cours d’eau. Une fois la mangrove reconstituée, les ressources halieutiques se remettent à vivre. Il revient à chacun d’assurer la survie et le développement de cette mangrove pour un avenir rassurant pour les générations futures